Durant la grossesse, la future maman a droit à un congé maternité d’une durée minimale de 16 semaines, dont 6 sont prises en général avant l'accouchement. Cependant, en cas de grossesse difficile (menace de fausse couche ou d’accouchement prématuré, diabète, fatigue…), votre médecin peut vous accorder un congé prénatal supplémentaire : le congé pathologique. Un repos qui permet d’augmenter les chances de mener votre grossesse à terme.
A noter |
La durée du congé pathologique est de quatorze jours, consécutifs ou non. Il peut être prescrit à partir de la déclaration de grossesse. Par ailleurs, il doit être pris avant les six semaines de congé maternité. Côté démarches, vous devrez prévenir votre employeur par lettre recommandée avec accusé de réception, en joignant un certificat médical.
Beaucoup plus avantageux que le congé maladie, rémunéré à 50 % de votre salaire en moyenne, le congé pathologique, comme le congé maternité, est indemnisé à 84 % de votre revenu. Et que les futures mamans inquiètes pour leur poste se rassurent : vous bénéficiez d’une protection absolue contre tout licenciement.
A savoir
Suite à un accouchement difficile, les mamans peuvent bénéficier d’un autre congé pathologique : le congé maladie
post-natal, d’une durée de quatre semaines.